A la recherche de Rachel
Les androïdes ne rêvent pas seulement de moutons électriques…
Vous vous souvenez de l’araignée qui vivait dans les buissons, sous votre fenêtre ? Un corps orange, des pattes vertes, vous l’avez regardé faire sa toile tout l’été. Et un jour, vous y avez trouvé un gros oeuf. Et l’oeuf a éclos…
L’oeuf a éclos…
Et…
Des centaines de bébés araignées sont apparues. Ils l’ont mangé…
A la recherche de rayons fabuleux
Montre-moi de quoi tu es fait…
J’ai vu tant de choses que vous, humains, ne pourriez pas croire, de grands navires en feu surgissant de l’épaule d’Orion, j’ai vu des rayons fabuleux, des rayons C briller dans l’ombre de la porte de Tanahauser. Tous ces moments se perdront dans l’oubli comme les larmes dans la pluie. Il est temps de mourir...
A la question de savoir de quels rêves et de quelles visions, de quelles flammes et de quelles douleurs seront faits les androïdes de demain, Blade Runner répond aussi que les hommes n’en seront alors plus doués, ne seront plus que des zombies, incapables de sur-vivre et d’hurler à la mort, de voir et d’éprouver le désir de voir des rayons.
Ascenseur pour les étoiles
S’affranchir du père pour embrasser la vitesse de la lumière. Nous dit Blade Runner, via Batty qui, après un accès de colère l’ayant amené à tuer Tyrell (en lui retirant sa vision au préalable), s’offre dans un ascenseur un trip intersidéral. De voir en effet les étoiles défiler au-dessus de sa tête, on eut dit que le Nexus six se projetait en réalité dans un vaisseau hyper-spatial, retrouvant sa poésie dans un flashback subliminal. Avant de redescendre sur terre et d’afficher une moue boudeuse.
Je veux plus de vie, père...
Nous sommes stupides, nous allons mourir…
Où est-ce que tu vas ?
Où il est dit que d’une larme de Nexus, on peut voir le Ciel.
Une nouvelle vie vous attend dans les colonies de l’espace.
Saisissez la chance de tout recommencer à zero au paradis de l’aventure…
Dire aussi dans Blade Runner que les jouets orphelins de J.F Sebastian attendent tous les jours son retour…